KIM Sang-Hun – Ajaeng
KIM Sang-Hun vous invite dans l’univers du ajaeng, cette cithare à cordes frottées au timbre puissant, proche du violoncelle, avec des touches tantôt soyeuses tantôt granuleuses. Il vous fera découvrir des pièces d’abord calmes et méditatives à la manière d’un impromptu. Ces pièces, composées en plusieurs mouvements, gagneront peu à peu en rapidité et en virtuosité, transportant l’auditeur sans aucun doute dans les racines de la Corée. KIM Sang-Hun s’exprime à la fois dans l’interprétation de la musique traditionnelle coréenne authentique et dans la réinterprétation moderne de cette musique à laquelle il apporte un nouveau souffle.
Les joueurs de ajaeng sont rares, particulièrement ceux qui, comme KIM Sang-Hun, maîtrisent l’art du Sanjo. Venez découvrir un instrument et un artiste de renommée internationale…
KIM Sang-Hun sera accompagné par PARK Hwan-Young au daegum (flûte traversière en bambou).
BIOGRAPHIE de KIM Sang-Hun
D’un père compositeur et d’une mère enseignante, KIM Sang-Hun a commencé à jouer du ajaeng au Lycée Suksan de Gwangju où il avait comme professeur SHIN Sang-Chul. Il a ensuite poursuivi ses études avec PARK Chong-Sun (maître du Sanjo pour ajaeng) à l’Université Nationale de Cheonnam. En 1988, il est devenu membre de l’Orchestre de musique traditionnelle de Séoul. Et en 1999, il est entré à l’Université Nationale Coréenne des Arts, pour travailler avec PARK Bung-Chun (maître du rituel de purification de Jin-do) et KIM Han-Seong (maître en ajaeng).
KIM Sang-Hun a publié son premier album de musique traditionnelle « Kylie » en 2004. Depuis 2012, il est doctorant à l’université Hanyang sous la direction de LEE Tae-Beak. Parallèlement, il est premier ajaeng dans l’Orchestre de musique traditionnelle de Séoul. Il enseigne aussi à l’université Mokwon, à l’Université Nationale de Séoul et à l’Université Nationale Coréenne des Arts.
BIOGRAPHIE de PARK Hwan-Young
PARK Hwan-Young est professeur à l’Université Nationale de Busan et à l’Université Nationale Coréenne des Arts. Ce musicien de daegeum, est une référence dans le domaine.
Proche par sa construction, du dizi chinois, le daegeum (taegum ou taego) possède 6 trous de jeu, un trou d’embouchure, un trou de mirliton couvert d’une fine membrane végétale, et de un à cinq trous pour les accords à son extrémité distale.
Il donne une gamme diatonique de Si bémol et est utilisé dans la musique coréenne traditionnelle Aak.