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concert joo-seon

Concert d’ouverture

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La soirée d’ouverture du Printemps Coréen 2014 commencera de façon tonitruante puisque le collectif Nant/Co, fruit de la rencontre artistique entre les musiciennes coréennes Joo-Seon CHO, E’ Joung-Ju et les musiciens nantais François Ripoche, Daniel Givone, Gustavo Ovalles et Simon Mary, jouera des oeuvres originales créées pour cette deuxième édition.  Le public nantais plongera également dans l’univers du Projet Minyo avec Ji-Suk YU: Trésor Humain Vivant (chant et tambour janggu), Hyosun JANG (chant), Kyung-Man CHOE (piri).


ARTISTES SUR SCÈNE

Joo-Seon CHO
E’Joung Ju
François Ripoche
Gustavo Ovalles
Daniel Givone
Simon Mary
Ji-Suk YU
Hyosun JANG
Kyung-Man CHOE

Concert « YET DONG SAN É OL LA »

jung-wha

« YET DONG SAN É OL LA » est une chanson coréenne très ancienne qui sera le point de départ d’un voyage dans l’univers des musiques traditionnelles de différents pays. Voyage initiatique dans les airs folkloriques dont se sont inspirés les plus grands compositeurs comme
Franz Doppler-Fantaisie pastorale hongroise
Bela Bartok-Danses populaires roumaines
Edward Grieg- Mélodies norvégiennes


Jung Wha LEE


Jung Wha LEE, après avoir étudié au Conservatoire de Séoul, quitte la Corée du Sud pour les Etats-Unis en 1981, et fréquente l’Université d’Indiana à Bloomington où elle obtient sa Maîtrise de musique avec la grande harpiste Suzanne Mac Donald.

En 1985, elle est admise au prestigieux «Curtis Institute» à Philadelphie. Nantie des plus hautes récompenses de cette école, elle remporte les premiers prix au concours «Elisabeth Hopkin» et au « Concerto competition » avec l’orchestre d’Indiana.

En 1990, elle se perfectionne en France avec Jacqueline Borot, professeur au Conservatoire National Supérieur de Paris, et donne par la suite de nombreux récitals aux Etats-Unis, en Europe et en Asie.

Elle participe aux festivals internationaux de Nantua, d’Evian, de Saint-Nazaire «Consonances», de Nantes «Folles Journées», de Prades «Pablo Casals»… et prête son concours à l’Orchestre de Paris, à l’Orchestre National de France, à l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, à l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, à l’Orchestre National des Pays de Loire…

 


Georges Lambert


Georges Lambert, commence ses études musicales à Tourcoing. Il entre au Conservatoire National Supérieur de Paris en 1967, où il obtient le premier prix de flûte dans la classe de Jean-Pierre Rampal, et le premier prix de musique de chambre chez Christian Lardé.

En 1970, il est flûtiste soliste de l’Orchestre du Conservatoire de Paris sous la direction de Manuel Rosenthal. En 1971, il est nommé première flûte-solo de l’Orchestre National des Pays de Loire, créé cette année-là par Pierre Dervaux.

Parallèlement, il se produit en concert avec diverses formations de chambre, et obtient en 1976 le premier prix du Concours International de musique de chambre de Colmar.

Son activité de musicien l’amène à se produire aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. Il participe également à de grandes manifestations internationales : les festivals de Salzbourg, du Sleswig-Holstein, de Prades «Pablo Casals», les «Folles Journées» de Nantes… et donne de nombreuses master classes en France, Espagne, Etats-Unis, Corée…

Passionné par l’enseignement, il publie de nombreux ouvrages pédagogiques et transcriptions aux Editions Lemoine (Paris).

 

Nant/Co – création Printemps Coréen 2014

Joo-seon site concert

Le collectif Nant/Co, fruit de la rencontre artistique entre les musiciennes coréennes Joo-Seon CHO, E’ Joung-Ju et les musiciens nantais François Ripoche,  Daniel Givone, Gustavo Ovalles et Simon Mary, jouera des oeuvres originales créées pour cette deuxième édition. Aux superbes adaptations musicales de morceaux issus du répertoire du Pansori, réalisées par les artistes de Nant/Co  alterneront des oeuvres des compositeurs Soon-Jung SUH, Young-Sil KIM et E’ Joung-Ju réarrangées pour l’occasion

 


 Joo-Seon CHO


Joo-Seon Cho est née à Mokpo, ville portuaire de la province du Jeolla du Sud, berceau historique du Pansori. Dès l’âge de huit ans, elle démarre l’apprentissage du gayageum, fameuse cithare coréenne à 12 cordes très utilisée dans la musique traditionnelle. Au collège, elle découvre le pansori et aura l’occasion d’entreprendre l’apprentissage de Simcheongga et Chunhyangga. – deux pansori très emblématiques du répertoire – en travaillant avec le chanteur Heung-Nam Kim.

Joo-Seon Cho a fait des études au Lycée spécialisé de musique traditionnelle coréenne de Séoul. C’est à cette époque, qu’elle bénéficie de l’enseignement de Chang-Soon Sung, dont elle deviendra plus tard l’une des disciples et perpétuera le style dans l’interprétation de «Simcheongga» et «Chunhyangga».

En 2005, elle a interprété, à Séoul, l’intégrale de «Chunhyangga» lors d’un grand concert célébrant le classement du pansori par l’UNESCO (en 2003) au titre du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Et en 2008, elle a remporté le prix « Jeune artiste de l’année », décerné par le Ministère de la Culture Sud- coréen.

Aujourd’hui, après avoir été, pendant sept ans, membre de l’Orchestre national traditionnel de Corée, Joo- Seon Cho est professeur de chant traditionnel à l’Université Hanyang de Séoul.

 


E’ Joung-Ju


E’Joung-Ju est une musicienne de geomoungo, instrument traditionnel coréen à 6 cordes ayant une histoire de plus de 1500 ans. Cette musicienne coréenne de tout premier plan fait partie des artistes qui en perpétuent la tradition. Elle a joué pendant dix ans au sein d’un orchestre régional d’excellent niveau, qu’elle a ensuite quitté pour créer son propre style et sa propre musique.

Le son grave du geomoungo peut être lent et solennel, l’instrumentiste utilisant des bases mélodiques élaborées provenant de la musique bouddhique. Ce son peut être plus coloré et générateur d’émotion, quand il puise ses sources dans les musiques chamaniques du sud du pays.

Animée d’une grande passion, inventive, E’Joung-Ju cherche à prouver, à travers ses concerts en Corée

et à l’étranger, que la richesse de son instrument lui permet de s’adapter à tout genre musical ; elle devient ainsi la première musicienne de geomoungo à faire de la musique fusion/musique du monde et de la musique électro-acoustique.

Elle est dans diverses formations : électro-acoustique avec Mathias Delplanque (Kéda), musique du monde avec la chanteuse Huong Thanh (Camkytiwa), blues/rock avec Federico Pellegrini.

 


François Ripoche


Il est le leader et l’initiateur du groupe Francis et ses Peintres.

Il a participé à de nombreux spectacles et créations : Duo avec Irène Jacob pour la lecture musicale Les trous d’air de Roland Topor, en 2011, collaboration avec le vidéaste Pierrick Sorin pour l’installation Portaits mobiles avec objets associés, ou encore avec Out of the blue, quintet électro-jazz avec vidéo.

Il a aussi collaboré avec de petites formations (avec Steve Potts, Sarah Lazarus, John Betch, Jean Jacques Avenel, Georges Arvanitas, Alain Jean Marie, Simon Goubert…) dans divers clubs et festivals, et effectué des tournées avec le chanteur Katerine.

Après avoir initié le projet Les Misters de l’Ouest, sextet de jazz hommage aux musiques des séries télé, il

a monté le grand bassam, groupe Pulse et la troupe Yelemba D’Abidjan (Concerts en France, Côte d’ivoire, Guadeloupe, enregistrement d’un album).

Au Bénin et au Mali il a participé au festival au désert – (enregistrement d’un album).

Dernièrement, il a monté Alice, petite forme explosive, d’après Lewis Carroll, concert théâtral avec vidéo

+ Jason et Médée, d’après Heiner Müller par la Compagnie du Rictus + Artaud le momo, lecture par la

Compagnie MTA.

 


 Simon Mary


Il est le créateur, producteur et compositeur du groupe MUKTA ( 6 albums, 2 nominations aux victoires de la

Musique, tournées dans le monde entier)

Il participe à de nombreux projets dans les domaines de la world music (Didier Squiban, Ronan Robert, Christophe Caron, Loten Namling, Jacques Pellen, Yom, Mihai Trestian), de la chanson française (Katerine, Ignatus, Miossec, Alexis Hk), du théâtre et du conte (Enzo Corman et Jean-Marc Padovani, Praline Gay- Para, Théatre Nuit) et du jazz (Steve Potts, Denis Leloup, Georges Arvanitas, Kenny Wheeler, Méderic Collignon, John Betsh, …)

Nombreuses tournées dans le monde entier (Grèce, Hongrie, Angleterre, Afrique du Sud, Irlande, Italie, Mozambique, Suisse, Japon, Canada, Etats-Unis, Cuba, Inde, Ethiopie, Burundi, Maroc, Liban) sur des scènes tels que le Montreux Jazz Festival, Jazz Yatra (Bombay), les Eurockéennes, Nice Jazz, le New Morning, l’Olympia, Festival International de Jazz de Montréal, North Sea Festival (Afrique du Sud), les Transmusicales, les Francofolies (La Rochelle & Montréal), Festival d’Eté de Québec, Printemps de Bourges …

A enregistré près d’une soixantaine de disques dans les domaines aussi variés que le Jazz, la pop, la chanson française, la world, l’électro-jazz.

 


Daniel Givone


Il débute le métier de guitariste en accompagnant son père dans les orchestres de bal. Il rencontre Robert Ly van Thi (célèbre guitariste manouche de Caen qui avait accompagné son grand-père!) et Emilio Ortiz qui confirment son talent.

Il quitte le conservatoire à 18 ans pour voyager sur les nombreux chemins que lui offre sa vélocité. De l’acoustique à l’électrique, il s’exprime dans tous les univers musicaux, avec Marcel Aubé dit Mars, Pierre Chaze et Jean-Claude (dit Léon) Paillard, Patrick Diestsch entre autres.

La musique manouche reste la source principale de son inspiration.Dans les années 80, la connexion avec le jazz manouche se précise et Daniel Givone monte ses premiers duos et trios dans le style.

En 1994, il s’installe à Nantes et monte le Daniel Givone électrique. Puis il rencontre May Bittel et cet échange déclenche la naissance du Trio Givone qui enregistre 3 albums entre 1997 et 2003. Il est identifié comme le guitariste manouche de sa région. Il est aussi rapidement adopté et considéré par ses pairs comme un héritier naturel de Django Reinhardt. Les festivals dédiés au style accueillent le Trio Givone au-delà des frontières françaises. C’est aussi le temps des collaborations avec Patrick Saussois et Am Ketenes pour des enregistrements.

Aujourd’hui Daniel Givone accompagné de nouveaux complices présente son cinquième album  «Nouveau Départ » et poursuit sa route manouche animé de la même passion qui sert avec justesse et virtuosité sa verve instrumentale.

 


 Gustavo Ovalles


Fameux percussionniste vénézuélien, compagnon de route du pianiste cubain Omar Sosa, mais aussi d’Orlando Poléo, Justin vali, D’Gary ou Julien Loureau, Gustavo Ovalles, un Santero (adepte de la mystique yoruba aux racines africaines) puise dans son histoire et dans ses rencontres, la matière de cet album conçu comme un voyage initiatique au royaume des ancêtres, au pays des origines. Les titres sont révélateurs du périple : « Un Mandingue en Terre Yoruba », « Mariage à Mayotte », « Tres Camino de la Rumba », « voyage à la Mecque » …

Après 5 ans études au conservatoire de Caracas, il étudie auprès des plus grands professeurs au vénézuela, Benigno Medina, Miguel Urbina et à Cuba avec Ángel Bolaño et Regino Jimenez. Il poursuit son investigation dans les villages vénézuéliens pour y trouver les racines de la musique traditionnelle.

Depuis son arrivée en France en 1997, ce sont ses acquis musicaux qui lui ont permis de travailler avec de grands artistes comme Orlando Poleo (salsa), Justin vali, De Gueri, Julien Loureau (jazz). Il accompagne à la percussion le célèbre pianiste cubain Omar Sosa (jazz), durant 5 ans.

Il participe à de nombreux festivals comme celui de jazz à Montréal, North Sea en Hollande, Saint-Louis au Sénégal et se produit sur des scènes prestigieuses comme le Carnegie Hall, le Blue Note à New York et à Tokyo.

 

Rageum Orchestra

rageum site concert

À l’époque de la naissance du sanjo, les pratiques musicales coréennes sont régies par un système social qui s’est mis en place sous la dynastie Joseon (1392-1910). La société coréenne est alors stratifiée de manière extrêmement rigide : pour la classe aristocratique yangban, une musique de lettrés dite « élégante », le pungnyu ; pour les gens du commun, les chants, musiques et danses de village, les danses masquées talchum, les musiques des rites chamaniques, et les amuseurs chang-u.
Les gwandae pratiquent le p’ansori, les mudang dansent (le mot désigne en priorité les chamanes qui chassent les mauvais esprits en chantant, en jouant d’un instrument et en dansant et les goin sont instrumentistes, ils jouent dans les fêtes et les rituels chamaniques.
Deux formes musicales vont jouer un rôle fondamental dans la naissance et le développement du sanjo : le sinawi et le p’ansori.
Le sinawi est la musique chamanique. Le chant, la musique et la danse ont toujours joué un rôle central dans le chamanisme coréen car on leur accorde  une vertu purificatrice
et thérapeutique. Le p’ansori dérive de la tradition vocale et théâtrale des gwandae. Il s’est cristallisé au XVIIe siècle en réunissant des récits épiques, des contes et des chants populaires.


L’Ensemble Rageum Orchestra interpréta des musiques particulièrement appréciées en Corée car porteuses de l’histoire de la facture instrumentale et des styles musicaux qui portent les traces d’une Histoire coréenne jalonnée de rituels chamaniques et de dominations étrangères qui s’accompagnent d’un art musicale de résistance.


Vous pourrez découvrir
1) Daegeum Geomungo with Dance
2) Gayageum Sanjo
Le mot sanjo signifie mélodies éparpillées. Voilà qui illustre assez bien l’impression que ressent un auditeur non averti à l’écoute de cette musique prenante mais quelque peu      déroutante. Ce genre musical conçu pour instrument mélodique et tambour fut créé à la fin du XIXe siècle par  Chang-Jo KIM (1856-1919), un maître de la cithare à douze cordes gayageum.

Initialement composé pour le gayageum, le sanjo peut aussi être joué à la cithare à six cordes geomungo, à la vièle haegeum, à la cithare à archet ajaeng, ou encore sur des instruments à vent comme le hautbois piri, la flûte traversière daegeum ou la flûte droite à encoche danso.
3) Hanryangmu
4) Geomungo Ajaeng ensemble
5) Gueum Sinawi
6) Daegeum Solo
7) P’ansori