d’Ulsan Metropolitan Dance Compagny Stéréolux (Salle Maxi) – Durée : 70 minutes
Mom Arirang – Aje Aje est né d’une partie des écritures bouddhiques, ce qui signifie “Allons sur la colline, allons sur la colline où le soleil se lève”. Même si le spectacle commence par un sūtra, c’est plutôt un travail qui invite à la réflexion de l’Être.
Eun-joo HONG, directrice artistique de la compagnie métropolitaine de danse d’Ulsan, a été directrice chorégraphe de Walkerhill Art Company et dirigeante de la Lieul Dance Company Alors que ses premières oeuvres traitent de psychologie personnelle et d’émotions, son attention change progressivement sur des problèmes sociaux. Parmi les oeuvres représentatives de cette période, on peut citer The Scarlet Letter qui critiquait l’attitude violente des médias, Trois câlins d’une Femme de notre ère et Nanji Blues qui mettait en valeur la nature de la société humaine à travers les déchets. Avec sa nouvelle création Mom Arirang – Aje Aje, elle prend la tradition et la modernité pour interroger les gestes et la respiration, fondement d’une danse réinventée et distinctive. Eun-joo HONG utilise des rythmes traditionnels, des récitations des écritures bouddhiques et des chants chamaniques qui façonnent une danse des « voix» intérieures et extérieures des pèlerins en quête, ou tout simplement des êtres humains. La compagnie de danse métropolitaine d’Ulsan, créée le 1er décembre 2000 développe la culture de la danse pour les citoyens de la ville avec la création et la diffusion de spectacles traditionnels mais aussi des oeuvres expérimentales destinées à tous les publics. Tous les ans, la compagnie présente plus 60 spectacles. Après un spectacle donné au Canada, et une tournée effectuée en Tchèquie et en Autriche, Ulsan Metropolitan présente sa nouvelle création Mom Arirang- Aje Aje à Nantes.
Mom Arirang – Aje Aje
Mardi 28 mai 2019 – 20h
Tarifs : TR : 6€ / TP 10€ / sur place 12€
Il est également question de comprendre pourquoi nos contemporains fatigués et malades à l’ère du matérialisme, devraient faire une introspection et regarder à nouveau le monde. La question est décrite sous la forme d’un ascétisme ardent de la part des pèlerins.
Les musiciens, exposés sur la scène, jouent de manière active et improvisent avec les danseurs. Utilisant des rythmes traditionnels, des récitations des écritures bouddhiques et des chants chamaniques, la musique révèle les voix intérieures et entre en résonance avec les corps. La combinaison harmonieuse du solo de violoncelle de Bach et du sūtra des moines renforcent l’image des gestes du pèlerin priant de tout son corps. Spectacle fascinant.