L’alphabet coréen – connu sous le nom de hangŭl – apparaît de façon très brève dans les annales dynastiques, comme une création du roi Sejong. Présentation de Marc Orange Marc Orange
Le texte présentant cet alphabet a pour titre Hummin Chŏngŭm que l’on peut traduire par « Son exact pour instruire le peuple ». Publié en 1446, il est parfois considéré comme une invention, ex nihilo des Coréens. Notre exposé tentera d’en expliquer le contexte, les emprunts possibles aux autres alphabets connus alors et on mentionnera les tentatives précédentes pour transcrire le coréen à l’aide de caractères chinois.
Cette invention avait pour but de faciliter l’instruction du peuple. Il faudra cependant plusieurs siècles pour que les lettrés acceptent de l’employer et que son usage devienne courant.
Ancien ingénieur de recherche au C.N.R.S.
Ancien chargé de cours à l’université Paris X – Nanterre (Département d’ethnologie)
Ancien chargé de cours à l’université Paris 7 – Denis Diderot (U.F.R. Langues et Civilisations orientales)
Ancien directeur de l’Institut d’études coréennes du Collège de France
Président de l’ A.F.P.E.C. (Association française pour l’étude de la Corée).