LE DIT DE SIMCHEONG / SIMCHEONG – GA
LE DIT DE SIMCHEONG / SIMCHEONG – GA
la fille vendue, la fille sauvée Pansori traduit et surtitré en français par HAN yumi et Hervé Péjaudier première à Nantes CHO Joo-Seon (chant) Le Dit de Simcheong est un des plus célèbres Pansoris. C’est aussi l’un des plus variés, passant du burlesque au tragique et du naturalisme le plus cru à la magie la plus poétique. On dit qu’il s’agit du “Pansori de la piété filiale“, mais le nombre d’épisodes qui vont séparer la fille du père puis leur permettre de se retrouver donnent une profondeur extrême à ce thème et autorisent bien des lectures – fable bouddhique, moralité confucianiste – pour des leçons d’aujourd’hui. Sim Hak-gyu, aveugle, se retrouve veuf à la naissance de sa fille Sim Cheong, et mendie dans le village pour l’élever. À 15 ans, Sim Cheong prend la relève, et commence à mendier. Un jour, l’aveugle promet inconsidérément à un moine la somme colossale de 300 sacs de riz afin que le Bouddha lui rende la vue. Sim Cheong, pour éviter à son père le déshonneur, ira se vendre pour cette somme à des marins qui cherchent une vierge à offrir aux dieux de la mer. Elle embarque, et au milieu de l’océan, on la jette à l’eau… CHO Joo-Seon, par son charisme et son jeu, nous fait passer du rire aux larmes, de l’élégie au burlesque. Sa puissance vocale est impressionnante. En 2008, elle a reçu le prix “Jeune artiste de l’année“ décerné par le Ministère de la Culture Sud-coréen. Aujourd’hui, après avoir été 8 ans membre de l’Orchestre national traditionnel, elle est professeur de chant traditionnel à l’Université de Hanyang (Séoul). Le Pansori est un récital chanté, joué et raconté. Le chanteur incarne le narrateur et tous les personnages. Il est accompagné du Gosu (percussionniste), qui l‘encourage de la voix. Il s‘agit de la forme la plus emblématique de l‘art coréen. Exceptionnellement Gosu (tambour) pour accompagner Cho Joo-Seon, Yun Jin-Chul est lauréat du “Presidential Award“, la plus haute distinction accordée lors du concours de Pansori (chant) et du Pansori Gosu (tambour). Quelque soit la dimension de la scène où il se produit, il cherche toujours à évoquer pour son public tout ce qu‘il lui est possible de faire, et ce jusqu‘à épuisement, raison pour laquelle il est tant aimé. Il a gagné de nombreux concours, notamment le “Jeonju Daesaseop“, célèbre concours d‘arts traditionnels en Corée. Pendant plus de huit ans, il a aussi assuré diverses prestations à la télévision en tant que maître de l‘“Académie Olssigoo“, émission consacrée à l‘enseignement du Pansori et mondialement reconnue, non seulement en raison de son grand talent musical, mais aussi du fait de sa personnalité empreinte d‘humour et de sincérité. Il est actuellement l‘un des responsables du Centre Artistique et Culturel de Gwangju. Son immense souplesse et son incontestable dextérité sont les marques de Cho Yong-Su aux percussions, lesquelles vont chez lui du jeu de tambour du Pansori aux rythmes instrumentaux des traditions coréennes. Lauréat en 1998 du “Presidential Award“, la plus haute distinction accordée lors du concours de Pansori Gosu (tambour), il est aujourd‘hui reconnu en tant que disciple accompli du Patrimoine Culturel immatériel N°5 Tambour Pansori. Actuellement, il se produit en tant que membre de l‘Ensemble National de Changguk où il détient la charge des prestations aux percussions.
YUN Jin-Chul ( buk –percussion)
CHO Yong-Su ( buk –percussion)Yun Jin-Chul
Cho Yong-Su